mercredi 2 juillet 2014

Nous exprimons clairement notre désaccord vis-à-vis de cette réforme qui prévoit :

Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars, un « accord » sur l’assurance chômage a été conclu. Les conditions mêmes de ces « négociations » sont scandaleuses.
Le 26 juin, le gouvernement a signé une réforme de l'assurance chômage qui a pour conséquences de précariser d'avantage les travailleurs, chômeurs et précaires. 
Nous ne luttons pas seulement pour les secteurs culturels, mais nous combattons pour la sauvegarde et la défense des protections sociales de tous !

Nous exprimons clairement notre désaccord vis-à-vis de cette réforme qui prévoit :


Pour tous les chômeurs :
- Mise en place des « droits rechargeables » qui va inciter à la course aux petits boulots et au travail non déclaré.
- Mise en place d'un différé d'indemnisation pouvant aller jusqu'à 6 mois (180 jours). Ce différé est en fait une carence qui touchera jusqu'aux plus petits salaires : à partir de 900€/mois.
- Dissuasion de recours judiciaires : perte des indemnités de licenciement obtenues par la lutte ou des dommages et intérêts gagnés aux prud'hommes, par le report de l'indemnisation chômage ou d'une ponction directe par Pôle Emploi...

Pour les intérimaires (annexe 4) :
- Seuls resteront protégés par le régime spécifique les salariés des agences d'intérim.
- Les intérimaires de la fonction publique, vacataires, extra de la restauration ... basculeront au régime général sans aucune protection contre les licenciements. De plus, pour ceux-ci, un jour travaillé qui comptait pour 10h ne comptera plus que 5h pour le calcul des droits...

Pour les seniors :
- Recul des allocations spécifiques des seniors à 62 ans. Une personne de 60 ans au chômage non indemnisé basculera donc au RSA.
- Les actifs de plus de 65 ans continueront de cotiser à l'UNEDIC...

Pour les intermittents (annexes 8 et 10) :
- Prise en charge par l'État du différé d'indemnisation hors solidarité interprofessionnelle !!!
- Augmentation des cotisations sociales de 2 %, dont une baisse du salaire net.
- Glissement progressif et quasiment irrémédiable des intermittents précaires (plus de 100 000 personnes) au régime général avec le système des droits rechargeables...

Ce n'est qu'une étape d'une politique de casse des droits sociaux et d'un projet global d’austérité. Les réformes à venir à la rentrée concernent la sécurité sociale, l'éducation, les collectivités locales, la fonction publique afin de faire pas moins de 50 milliards d'économies.

Le Comité de suivi de la réforme de l’intermittence travaille depuis 10 ans sur des contre-propositions justes, adaptées et pérennes qui peuvent devenir une solution ! Encore faut-il le vouloir ! Ce que le peuple prend, il l'obtient ! L.Michel.
Convergence des luttes !!!

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